Cultive le partage

« Les dernières années nous ont appris qu’il faut augmenter notre autonomie alimentaire. Cultive le partage s’inscrit dans un contexte où le prix du panier d’épicerie augmente et où de plus en plus de gens ont recours aux banques alimentaires. D’une part, des surplus de fruits et de légumes frais et locaux restent dans les champs ou sur les terrains privés parce qu’ils sont imparfaits ou qu’il manque de main-d’œuvre et de temps pour les récolter. D’autre part, des organismes nourrissent la communauté, par l’entremise de banques alimentaires ou des centres à la petite enfance. Entre les deux, Cultive le partage fait le pont ! » Mme Jescika Lavergne, coordonnatrice du mouvement Cultive le partage

Détails du projet

Portée :
Régionale
Territoire :
Mauricie
Enjeu :
Sécurité alimentaire
Financement :
Fonds québécois d’initiatives sociales (FQIS)

Organisme promoteur

Développement Mauricie

Contribution du FQIS

330 040 $

Coût total de l'initiative

716 767 $

Description

Cultive le partage, récolte ce que l’on sème. Cette initiative régionale se base de l’expérience et des compétences acquises auprès de Maski Récolte en place depuis trois ans, plus récemment de Des Chenaux récolte et de tests effectués dans la Ville de Trois-Rivières.

Riche de ce grand ensemble d’expertises et de pratiques, un comité régional a été formé regroupant des organismes impliqués dans la lutte contre la pauvreté, des saines habitudes de vie, d’une diversité d’acteurs et de secteurs. Cette importante concertation se rassemble autour de la problématique de l’insécurité alimentaire qui était déjà là en 2008 et qui été exacerbée par la crise sanitaire en 2020-2021. Ce projet permet l’élaboration d’une structure viable, l’optimisation de ressources humaines, financières et techniques. Il prévoit l’embauche de personnes pour soutenir ce vaste chantier.

Cette initiative soutient la mobilisation de citoyens-cueilleurs pour récolter les « fonds de champs » c’est-à-dire les denrées non récoltés faute de ressources, de rentabilité ou de temps, que l’on nomme également « glanage ». Les récoltes sont ensuite divisées entre les producteurs, les cueilleurs et des organismes communautaires œuvrant en sécurité alimentaire. Les retombées s’avèrent multiples et importantes. Elles touchent la proximité, l’accès à des produits frais, les pertes alimentaires, l’isolement social, la pression sur le budget des familles à faible revenu, la littératie alimentaire, le manque de main-d’œuvre dans le secteur maraicher, etc. Bref, une initiative porteuse dont plusieurs régions viennent chercher de l’information favorisant ainsi l’instauration d’une communauté de pratique.

L’initiative Cultive le partage s’affaire à se mettre en place et à se déployer sur le territoire. La personne à la coordination est arrivée en poste seulement à l’automne 2021 au lieu du printemps comme prévu. Cette situation amène à revoir la planification et la grille de financement proposées lors de la demande initiale.

Rappelons que cette initiative se territorialise à l’image de celles mises de l’avant régionalement par Maski Récolte et Des Chenaux Récolte. Forte de l’implication d’une diversité de partenaires, dans ses perspectives de développement, Cultive le partage se déploie à un moment crucial où l’enjeu de la sécurité alimentaire est sur toutes les tribunes. Pour revoir les fondements, il s’avère important de laisser le temps à la coordination de s’approprier le projet, définir la gouvernance et l’adhésion des partenaires à la démarche visant l’assise solide d’une initiative structurante autour de cet enjeu.

Liens incontournables

Vidéo Cultive le partage : des surplus qui rassemblent

Site Internet

Facebook

Article L'Hebdo du St-Maurice - 15 juin 2022

Article Le Nouvelliste - 15 juin 2022

Article L'Écho de Trois-Rivières - 15 juin 2022

 

Pour information : Jescika Lavergne  jescika.lavergne@developpementmauricie.com